Le couscous est un plat qui met tout le monde d’accord. Européens, Africains, Américains, tout le monde aime l’avoir dans ses assiettes et pour cause ! Il détient un goût gustatif unique. Si vous êtes particulièrement intéressé par les origines de ce plat, cet article est pour vous !
Une invention attribuée au peuple berbère
La date précise de l’invention du couscous est difficile à dire, surtout que les historiens semblent beaucoup divisés sur les versions. Cependant, ce qui est admis est qu’il s’agit d’un plat dérivé de l’identité culinaire des Maghrébins. Les pays concernés sont le Sahara occidental, le Maroc, la Libye, la Tunisie, l’Algérie. La semoule de blé dur tient ses origines de ce pays. Or, le couscous signifie également ‘’ semoule cuite sous la chaleur’’ comme il peut désigner la cuisson elle-même en général, plus d’éclaircissement sur https://www.cuisinesansfrontiere.net/. Son histoire est reliée à celle du peul berbère. En effet, couscous est également un dérivé du mot berbère K’sksu. D’ailleurs, au XI siècle, le plus vieux couscoussier au monde a été trouvé dans une tombe en Kabylie au temps du règne du roi règne berbère Massinissa.
Le couscous déclaré patrimoine maghrébin commun
Fort de ses origines maghrébines, le couscous est officiellement un patrimoine maghrébin commun. C’est un plat apprécié au quotidien, mais également dans les fêtes solennelles au Maghreb’’ naissance, décès, mariage, circoncision pour ne citer que celles-là ’’. Lors de la fête de l’Aïd el-Kebir, il est la spécialité culinaire la plus appréciée. C’est en effet un plat de consécration de l’amitié, de la générosité, de l’hospitalité. Cependant, cette version est contestée par certains historiens qui estiment que bien avant, les Français en consommaient déjà. L’idée semble tenir la route quand on sait que déjà en 1483-1553, François Rabelais mentionnait ‘’couscoussou’’ dans son célèbre récit Pantagruel. De la même façon et approximativement à la même époque, Alexandre Dumas en parlait dans son grand dictionnaire de la cuisine. Il le dénommait alors coussou coussou.